Le chômage baisse en Auvergne-Rhône-Alpes (- 0,3 %)

En janvier, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A enregistre une légère baisse, de 0,3 %, soit 1 190 personnes en moins. Au niveau national, la baisse est de 0,8 %. Mais une incertitude demeure concernant la réalité de ces résultats, au vu du nombre de radiations.

Pôle Emploi a publié les chiffres du chômage pour le mois de janvier 2016. Après une stagnation lors des quatre derniers semestres, et une augmentation en décembre dernier, le chômage enregistre dans la région une légère baisse.

En Auvergne Rhône-Alpes, au mois de janvier 2016, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A s'établit à 399 140. Ce nombre est en baisse de 0,3 % par rapport à décembre 2015, soit 1 190 personnes en moins. Sur trois mois, l'évolution est de - 0,3 % mais progresse de 3,7 % sur un an. En France, la baisse mensuelle est de 0,8 % ( - 27 900 personnes).

Une baisse de 0,5 % pour l'ensemble des catégories

L'évolution du chômage varie selon les départements : Ain (+ 0,5 %), Allier (- 0,7 %) Ardèche (+ 0,3 %), Cantal (- 0,8%), Drôme (- 0,2 %), Isère (- 0,1%), Loire (+ 0,2 %), Haute-Loire (+ 0,3 %), Puy-de-Dôme (- 1,3 %), Rhône (+ 0,1%), Savoie (- 0,5 %), Haute-Savoie (-0,5 %).

Dans les catégories A, B, C, le nombre d'inscrit s'établit à 621 920 fin janvier 2016, en baisse de 0,5 % sur un mois (- 3 080 personnes). Sur un an, la hausse est de 5,3 %. En France métropolitaine, ce nombre baisse de 0,3 % sur un mois, mais progresse.

Une baisse teintée d'incertitude ?

Cependant, il faut rester prudent concernant ces chiffres, notamment à cause du nombre de radiations qui a fortement augmenté au mois de janvier, selon les chiffres nationaux. À la fin de chaque mois, les demandeurs d'emploi sont tenus de déclarer leur situation au Pôle Emploi, sous peine d'être radiés d'office. En janvier, en France, 238 900 personnes sont sorties des listes pour ce motif, soit plus de 40 000 de plus qu'en décembre.

Cette hausse, "inhabituellement forte" et "inexpliquée", fait baisser le chômage, souligne la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail. Cette direction appelle à interpréter les résultats "en tendance", c'est-à-dire sur une période plus longue.

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