Pôle de compétitivité, phase IV : Lyonbiopole consolide son positionnement "santé"

Alors que les dossiers sont toujours à l'étude auprès du gouvernement en vue de renouveler la labellisation des pôles de compétitivité, Lyonbiopole, le pôle de compétitivité santé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, se dit confiant pour l'avenir. Il a choisi de confirmer son ancrage "santé", porté par un territoire innovant en la matière.

Contrairement aux mouvements de fusion qui ont secoué les pôles régionaux ces dernières semaines, comme la fusion partielle entre Imaginove et Minalogic ou encore le rapprochement entre Viameca et Mont-Blanc Industries, Lyonbiopole n'a pas "fait le choix de la fusion", explique Florence Agostino Etchetto, directeur général du pôle de compétitivité mais celui de la "consolidation de sa structuration actuelle".

Fort de ses objectifs atteints - "structurer, animer et coordonner un réseau afin de renforcer l'innovation" - et de l'augmentation du nombre de ses membres, de 137 à 206 entre 2013 et 2017 selon les données communiquées par le pôle, le projet déposé le 19 octobre confirme le positionnement du pôle dans le domaine de la "santé".

"C'est un champ suffisamment vaste pour travailler. C'est simple, mais c'est en même temps extrêmement ambitieux", poursuit la directrice générale.

Un positionnement qui ne ferme pas la porte aux coopérations.

"Nous allons continuer à être une structure fédératrice et consolider nos collaborations préexistantes avec l'ensemble des acteurs concernés. Et notamment au niveau européen", détaille-t-elle.

Autres ambitions de cette nouvelle feuille de route : l'accélération de l'innovation, et notamment sur des domaines "à fort potentiel", le soutien à la croissance (mise en place d'outils dédiés d'aides à la structuration, par exemple).

Porteur du projet S3martMed

Depuis 2013, le pôle travaille à renforcer ses partenariats européens "pour accompagner la compétitivité de ses membres". Début novembre, il a remporté un nouvel appel à projet européen (9 dossiers retenus sur 80 présentés, dont seulement 2 en santé), après bioXclusters et bioXclusters +.

"C'est un projet dédié à la coopération entre clusters européens. Notre objectif est de susciter la rencontre entre nos différents membres, surtout nos PME. Nous souhaitons également pousser la mise en relation avec des plateformes technologiques", explique Emilie Romeo, responsable affaires européennes au sein du pôle.

D'une durée de 2 ans (budget total 600 000 euros), il permettra de renforcer, entre autre, les actions du cluster à destination des sociétés spécialisées dans les technologies médicales.

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