Bernard Villata (Biopôle Clermont-Limagne) : "Nous devons gagner en visibilité"

Bernard Villata, 67 ans, vient d'être nommé au poste de président du Syndicat Mixte Ouvert (SMO) Biopôle Clermont-Limagne. Il explique à Acteurs de l’Économie sa vision d'avenir, évoquant notamment le besoin des rapprochements stratégiques des différents pôles auvergnats pour peser davantage.

Acteurs de l'économie - Votre arrivée à la tête du Biopôle Clermont-Limagne n'est pas vraiment un hasard ?

Acteurs de l'économie - La Tribune. Non, même si je suis avant tout un chef d'entreprise, (NDLR : il a été directeur général de la société Luminox, président de Cooper Menvier et Cooper Capri). J'ai aussi assuré des fonctions d'élu à la CCI de Riom, puis du Puy-de-Dôme et enfin à la Chambre régionale de commerce et d'Industrie d'Auvergne, avant de devenir, il y a trois ans, vice-président du SMO Biopôle Clermont-Limagne. Je suis donc très impliqué dans la structure qui est en pleine évolution.

C'est-à-dire ?

Tout d'abord, nous avons entamé cet hiver un rapprochement stratégique avec les deux autres bio-sites de l'Allier, le Naturopôle de Hauterive et le Bioparc de Vichy-Bellerive, que nous allons appeler dans un premier temps "les bio-sites d'Auvergne" afin de leur donner un peu plus de visibilité, au plan national, voire international. C'est le gros chantier du moment ! Il faut nous trouver un nom, une image, un axe de communication pour donner une nouvelle identité à ce regroupement.

Pourquoi ? Trouvez-vous que vous manquez de reconnaissance ?

Oui, il faut absolument que nous parvenions à donner plus de visibilité à nos sites pour augmenter notre attractivité. Nous regorgeons de compétences et de savoir-faire. Nous avons aussi bien des multinationales comme Limagrain que des startups d'un an, avec une offre complète de services.

Mais nous devons le faire savoir davantage. Nous devons aussi trouver des complémentarités avec Lyon qui bénéficie d'une structure importante, même si nous ne les voyons pas comme un concurrent. Des contacts ont déjà été noués avec Lyon Biopôle, notamment dans le cadre du BIO, le salon des biotechs qui se tenait il y a un mois à San Francisco.

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Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ?

L'objectif premier est d'avoir des sites avec plus de turn-over. Clermont-Ferrand est occupé à 100%, Saint-Beauzire à 95% et Riom qui comprend une animalerie, ce qui est un atout unique en France pour des startups qui travaillent sur le domaine du vivant, n'est rempli qu'à 45%. Il faut que nous complétions le site de Riom.

Quelle sera votre stratégie ?

On en revient toujours au même point. Nous devons communiquer au plan national pour mieux nous faire connaitre. Pour cela, nous bénéficions d'une équipe très soudée et de grandes compétences. J'ai bon espoir. C'est un dossier qui va beaucoup  m'occuper.

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