Souvignet vise un retour à la rentabilité en 2015

La PME ligérienne spécialisée dans le mobilier à usage collectif a été placée en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Saint-Etienne. Elle doit faire face à l'arrêt de concours bancaires et à l'érosion des marchés publics.
Créée en 1927, la société est célèbre pour sa « Plichaise » sortie dans les années 1960.

Christian Bonhomme, directeur général de la société Souvignet (Bonson - 42), a obtenu le placement de l'entreprise en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Saint-Etienne. Une décision qui fait suite à l'arrêt de concours bancaires à court-terme et à un contexte de marché difficile. Le dirigeant souhaite permettre à l'entreprise, spécialisée dans la fabrication de mobilier à usage collectif, de « réorganiser sa production et poursuivre sereinement son activité ». Objectif : mettre fin à une série d'exercices déficitaires retrouver la rentabilité dès 2015.

Diversification

La société Souvignet, notamment célèbre pour sa « Plichaise » créée dans les années 1960, souffre du recul des marchés publics qui représentent encore les trois-quarts de son activité. « Les crédits des collectivités sont en diminution, nous restons très exposés », souligne Christian Bonhomme. Depuis deux ans, la PME forézienne a entamé une diversification auprès d'une clientèle privée (restaurants d'entreprises, grandes écoles, maisons de retraite...). Elle travaille notamment pour Airbus, Thalès ou encore Eurocopter. « Nous avons pris le virage, mais pas assez vite », estime le dirigeant.

Depuis un an, la PME familiale de 128 salariés a entrepris des efforts de réorganisation. « Nous avons déjà pas mal réduit nos charges par le non-remplacement de départs à la retraite et le licenciement d'un directeur technique », précise Christian Bonhomme. Selon le dirigeant, d'autres « mesures drastiques » vont devoir être prises dans l'optique de proposer « un plan de sortie acceptable ».

Gamme design

L'entreprise forézienne, qui génère un chiffre d'affaires de 14 millions d'euros (en légère baisse) compte sur de nouveaux segments de marché pour se redresser. Et notamment sur sa gamme design lancée l'an dernier à destination d'une clientèle de distributeurs et de prescripteurs (architectes, décorateurs...). Une activité qui, pour le moment, n'a pas eu les résultats escomptés.

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