
Comme beaucoup, le spécialiste français de la dématérialisation des documents Esker ne s'attendait pas à ce que la crise bouscule aussi vite son marché, alors que la transition numérique des entreprises était déjà entamée depuis plusieurs mois.
"Le Covid-19 a accéléré l'automatisation des back-office des entreprises, en vue de leur permettre de traiter leurs bons de commande alors que toutes leurs équipes étaient placées en télétravail", note Jean-Michel Bérard, président du directoire du groupe Esker.
Une évolution que ses clients n'avaient pas non plus anticipé : "On savait que l'automatisation offrait déjà la possibilité de traiter plus rapidement les factures, de voir au plus juste... Mais peu d'entreprises avaient songé que cela leur permettrait aussi de régler leurs fournisseurs dans une crise comme celle-ci, et qu'ils puissent ainsi poursuivre leurs activités".
A tel point que sur le premier trimestre, le chiffre d'affaires des activités consulting d'Esker pour les solutions Cloud a progressé de 27% par rapport à 2019. Et ce, alors que les produits Cloud représentent désormais près de solutions 92% de son activité, et reposent pour la plupart, sur des contrats passés à moyen terme (80%). De quoi sécuriser un modèle, même en temps de crise.
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