Smart water  : réinventer l'eau en réseau

La Lyonnaise des eaux et la Cité du design viennent de signer une convention de recherche de 180 000 euros sur deux ans. Objectif : développer de nouveaux services numériques à destination des usagers.
Une première collaboration avec la Cité du design en 2012 avait permis d'esquisser plusieurs services numériques.

« Nous devons réinventer notre métier, affirme Cyril Courjaret, directeur régional de la Lyonnaise des eaux Rhône-Alpes Auvergne. Nous ne pouvons plus nous contenter de vendre des mètres cubes tout en faisant la promotion des économies d'eau. C'est se tirer une balle dans le pied ! » Pour opérer la transition vers un nouveau modèle économique, la Lyonnaise des eaux mise sur le développement de services « smart » destinés aux usagers. « Avec la généralisation des smartphones, l'utilisateur est dans une demande d'informations toujours plus immédiate. En tant que prestataire de service public, nous devons y répondre le plus efficacement possible. »

Une première collaboration en 2012

Le 24 septembre, l'opérateur délégataire a signé une convention de recherche avec la Cité du design de Saint-Etienne. Un partenariat d'une durée de deux ans financé par la Lyonnaise des eaux à hauteur de 180 000 euros. Baptisé « Smart water, pour de nouveaux services de l'eau en réseau », ce programme de recherche fera travailler ensemble les équipes de la Lyonnaise des eaux et de la Cité du design autour de l'utilisation des technologies numériques en vue d'une meilleure gestion de la ressource en eau.

Il ne s'agit pas d'un coup d'essai entre les deux parties. Une première collaboration entre le délégataire  et l'institution stéphanoise avait été mise en place en 2012 dans le cadre d'un Laboratoire des usages et pratiques innovantes (LUPI). La Cité du design avait alors travaillé sur différents scénarios d'usages liés à des problématiques telles que : diagnostiquer la consommation des foyers, dépister la surconsommation, apprécier la qualité de l'eau...

Facturation en temps réel

Ce travail avait donné lieu à des propositions de solutions numériques. Par exemple : une application permettant de visualiser la consommation d'eau d'un foyer, un système de facturation en temps réel, ou encore le prépaiement des mètres cubes d'eau afin d'éviter la surconsommation. « Nous avons développé ces sujets jusqu'à un certain point dans le cadre du LUPI, précise Cyril Courjaret. Le programme de recherche que nous entamons va nous permettre d'aller plus en profondeur jusqu'à l'application concrète. »

La Lyonnaise des eaux, qui couvre 12 départements et emploie 1 100 collaborateurs en Rhône-Alpes Auvergne, développe les nouvelles technologies sur son réseau comme pour son premier centre Visio, implanté à Rillieux-la-Pape (Rhône), permettant de suivre en temps réel les réseaux d'eau des 763 collectivités de la région.

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Commentaires 3
à écrit le 26/09/2014 à 23:47
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Dans les applications proposées, on ne voir guère l'intéret concret sinon de payer plus cher ? Les compagnies d'eau plutôt que de se comporter comme des rentiers finançant parfois des intérêts politiques ou locaux feraient surtout bien de se concentr...

à écrit le 26/09/2014 à 23:15
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On peut aussi réinventer le fil à couper le beurre, couper les cheveux en quatre... Et arrêter de nous prendre pour des c..s, on pourrait pas réinventer aussi?

à écrit le 26/09/2014 à 23:12
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Encore des conneries pour nous niquer du pognon. J'aurai pu écrire : ces gens qui ont en charge l'acheminent de l'eau jusqu'à notre robinet de puisage ont encore inventé un moyen pour nous soutirer quelque argent. N'est-il pas mon cher? Je préfère la...

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