Blédina a tourné une page de son histoire en déménageant son siège de Villefranche-sur-Saône à Limonest, au sein de la métropole de Lyon. Franck Riboud, désormais président honoraire de Danone, maison-mère de la filiale de nutrition infantile, a exprimé une pensée chaleureuse à l'égard de l'unité de production caladoise spécialisée dans la transformation des céréales avec 160 salariés, lors de l'inauguration du nouveau siège, mardi. "Il ne faut pas oublier l'histoire. Blédina est et reste à Villefranche", a rassuré l'ex-patron de Danone. C'est en 1965 que les anciens établissements Jacquemaire - ayant lancé en 1906 la première Blédine dans la capitale beaujolaise - ont rejoint le groupe alors dirigé par Antoine Riboud, son père.
De nouvelles méthodes de travail
Les 330 collaborateurs de Blédina font aujourd'hui locaux communs avec les 70 salariés de Danone Africa, zone chère au groupe, dans un immeuble de plus de 11 000 mètres carrés*, baptisé "Linux", réalisé par le promoteur DCB International et dessiné par l'atelier Soho Atlas.
L'édifice à cinq lobes, aux façades en inox et en verre, et verrière au-dessus de l'immense hall, serpente sur lui-même. Ce nouveau lieu, tout en courbures douces, a été pensé tel un véritable projet d'entreprise associant le personnel via des salariés "relais", précise Markus Sandmayr, directeur général de Blédina. Le dirigeant affiche la volonté de "créer une nouvelle culture et des méthodes de travail innovantes" sans renier l'écosystème de l'entreprise.
47 % du marché français
Blédina emploie 1 500 salariés en France et possède deux autres usines en Corrèze (Brive-la-Gaillarde) et dans le Nord (Steenvorde). Leader en France dans son métier et croquant "47 %" d'un marché estimé à 1 milliard d'euros (en recul de 2 % du fait de la baisse de la natalité) il occupe également de fortes positions en Grande-Bretagne, Italie, Espagne ou encore Allemagne. Les céréales constituent toujours une grande partie de ses ventes à côté des petits pots, compote et produits lactés.
______
* Blédina est locataire du bâtiment (un investissement de 52,3 millions) acheté par Notapierre, une société civile d'investissement à capital variable gérée par l'Union nationale financière.
Collisionneur circulaire de 91 km : « Il n'y a pas de scénario fixe » selon le CERN, qui ouvre son projet au dialogue
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !