Enosis santé : Lyonbiopôle s'associe à trois autres pôles de compétitivité français

Ils sont quatre pôles de compétitivité en santé français et ils ont décidé de se regrouper pour renforcer leur coordination à l'échelle nationale. BioValley France, Eurobiomed, Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes et Medicen Paris Region viennent d'annoncer la création d'Enosis santé, une nouvelle alliance destinée à développer l'innovation en France. Pour Lyonbiopôle, il s'agit aussi de mettre en à profit ses savoir-faire régionaux tels que les PME biotech et medtech, les maladies infectieuses, l'oncologie, les thérapies cellulaires.
(Crédits : Capture d'écran / Google Images)

"Passer à la dimension supérieure" dans la collaboration entre les pôles de compétitivité en santé français. Telle est l'ambition d'Enosis santé, qui vient d'être créée par le regroupement de quatre pôles : BioValley France, Eurobiomed, Lyonbiopôle et Medicen Paris région.

"La collaboration entre les pôles existe depuis longtemps. Mais avec Enosis santé nous voulons aller plus loin et plus fort", déclare Michael Danon, président d'Eurobiomed et premier président d'Enosis santé. "Nous voulons monter des actions communes au bénéfice de nos 1200 membres et avoir un dialogue plus efficace et plus fluide avec les pouvoirs publics grâce à un porte-parole unique", développe-t-il.

Concrètement, dans le cadre du plan Innovation santé 2030, des webinaires vont être proposés aux adhérents des quatre pôles pour échanger sur les dispositifs déployés par les pouvoirs publics. Les entreprises adhérentes pourront également pitcher face à des fonds d'investissement ou des Big pharma intéressées par leur projet.

"Nous allons nous appuyer sur les forces spécifiques de chaque région pour développer une dynamique nationale", ajoute Emilie Royère, directrice générale d'Eurobiomed.

"La région Auvergne-Rhône-Alpes a de nombreux atout"

Pour Florence Agostino-Etchetto, directrice de Lyonbiopôle, "la région Auvergne-Rhône-Alpes a de nombreux atouts qui peuvent être intéressants et complémentaires des autres régions". Elle cite notamment les PME biotech et medtech, les maladies infectieuses, l'oncologie, les thérapies cellulaires etc. "Ces savoir-faire sont au cœur de ce que la région peut apporter aux autres partenaires. Nous avons un ancrage territorial qui reste notre marque de fabrique, mais il ne signifie pas que nous sommes en concurrence avec les autres territoires français", insiste-t-elle. Elle estime que "les besoins pour la filière sont tellement importants qu'il y a lieu de travailler ensemble pour être plus constructifs".

Parmi les priorités retenues par Enosis santé, figurent notamment celles du plan Innovation santé 2030 : les biothérapies et la bioproduction, les maladies infectieuses, les dispositifs médicaux innovants et la santé numérique. "Mais nous allons aussi mettre l'accent sur les PME innovantes, en mettant en lumière leurs besoins, les éléments manquants ou trop faibles au niveau national. Nous allons travailler notamment autour des questions de financement, d'accès au marché, ou encore d'accès accéléré au déploiement d'essais cliniques", détaille Florence Agostino-Etchetto.

La présidence d'Enosis santé sera assurée annuellement de manière tournante par l'ensemble de ses membres.

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