Ingénierie : Ekium accroît son implantation nationale

Le groupe Ekium vient de prendre le contrôle de trois sociétés d'ingénierie industrielle. Une opération qui lui permet d'aborder de nouveaux marchés, tout en complétant ses implantations en France.

Trois acquisitions pour parfaire son maillage hexagonal. Le groupe lyonnais Ekium (120 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier, 1 200 collaborateurs), spécialisé dans l'ingénierie des installations industrielles, vient de boucler la reprise de trois sociétés appartenant à un même groupe (Ateim Ingénierie, Dunkerque ; DI Ingénierie, Valenciennes ; et Chleq Froté, Paris). Ces sociétés réalisent au total 22,6 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploient 230 collaborateurs. Une opération de croissance externe stratégique pour Ekium, filiale du groupe indépendant marseillais Snef.

À commencer par son intérêt géographique :

"Nos activités dans l'ingénierie industrielle, l'ingénierie du bâtiment et l'automation demandent une présence de nos équipes au plus près des sites de nos clients. Ces acquisitions vont donc nous permettre de nous renforcer dans le nord de la France, où nous étions encore peu présents. Avec plus d'une vingtaine de sites en France, Ekium couvre désormais l'ensemble des bassins industriels du territoire", commente Philippe Lanoir, son président.

L'intégration de ces trois structures va également permettre à Ekium d'étoffer son portefeuille client (PSA, Renault, Saint-Gobain...), tout en développant de nouveaux marchés tels que l'automobile, la sidérurgie, l'industrie du papier ou encore la métallurgie. Et ainsi « conforter [sa] place de leader français de l'ingénierie de proximité des industries de procédés », souligne Philippe Lanoir.

150 créations d'emplois en 2019

En fort développement ces dernières années - le groupe a triplé de taille entre 2007 et 2017 -, notamment grâce à plusieurs opérations de croissances externes, Ekium bénéficie aussi d'un marché porteur, avec un taux de croissance organique de l'ordre de 8 % par an.

"D'une manière générale, l'industrie française a fait l'objet de sous-investissement ces dernières années. Nous constatons actuellement une reprise de grands projets de la part d'acteurs qui veulent se doter de nouveaux moyens de production", explique Philippe Lanoir.

Porté par cette dynamique, le groupe d'ingénierie table sur un objectif de 140 millions d'euros de chiffre d'affaires et de 1 300 collaborateurs d'ici à fin 2020. Après 130 postes créés l'an dernier, Ekium table cette année sur 150 créations nettes d'emplois sur l'ensemble de la France.

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