Poxel, en Bourse pour lever entre 25 et 33 millions

Poxel, jeune biopharma lyonnaise, aura ainsi l'argent nécessaire pour mener ses développements jusqu'à fin 2016 début 2017. Parallèlement, elle se donne le temps de chercher le grand partenaire idéal pour mener les études de phase 3 de son antidiabétique innovant en Europe et aux Etats-Unis.
Poxel a développé une nouvelle catégorie de médicaments antidiabètiques

 L' Iméglimine, une nouvelle classe d'antidiabétiques, pourrait être mis sur le marché mi-2019. Ainsi l'espère Thomas Kuhn, directeur général de Poxel, jeune société biopharmaceutique qui a développé ce candidat médicament, sous forme de comprimé simple par voie oral, initié par l'allemand Merck Serono, dont elle est une spin off. Depuis sa création en 2009, cette start up lyonnaise a drainé « 60 millions » d'euros en capital et par la voie du crédit d'impôt recherche et subventions diverses. Elle a annoncé, ce 23 janvier, le lancement de son introduction sur le marché réglementé d'Euronext, à Paris, avec l'ambition de collecter « 25 millions d'euros», somme qui pourrait aller jusqu'à « 33 millions d'euros en cas de sur allocations ».

Essais de phase 3

Poxel disposait encore de « 10 millions de trésorerie »  fin 2014. En procédant à cette nouvelle augmentation de ses fonds propres, qui lui donne les moyens de ses ambitions jusqu'à fin 2016 début 2017, elle dispose du temps nécessaire pour chercher un puissant laboratoire pharmaceutique. Il lui faudra mener les essais cliniques de phase 3 de ce médicament s'adressant au diabète de type 2 (encore appelé diabète gras) en Europe et aux Etats-Unis sur 7000 à 10.000 patients. « La concurrence est vive sur ce segment de pathologie. On veut sélectionner un partenaire idéal qui devra déployer d'importants efforts de marketing et commerciaux », commente Thomas Kuhn, ancien de Merck Serono. Il est particulièrement confiant car les résultats des essais de phase 2 B, sur 400 personnes, « ont confirmé l'innocuité et l'efficacité » de l'Iméglimine. « Nous avons identifié la dose optimale pour l'étape suivante ».

 L'Asie comme cible

Par ailleurs, Poxel, annonce qu'il veut développer son produit en Asie où le diabète gras gagne du terrain. La société prévoit de démarrer, mi-2015 des études de phase 2 au Japon. Ses effectifs, 11 personnes (principalement des médecins, pharmaciens et docteurs en sciences) sont appelés à s'étoffer en France (pour étendre les travaux de R & D en abordant la question des désordres lipidiques pouvant être associés au diabète ) tandis qu'elle prévoit de s'installer au Etats-Unis, sur la Côte Ouest et à Tokyo.

Le capital est aujourd'hui détenu par Edmond de Rothschild (leader ), BPI France (à travers Innobio et Omnès Capital), Merck Serono (7,7 %) et les fondateurs (22 %). Les financiers souscrivent à hauteur de 10 millions à l'opération en cours. La part du flottant se situera entre « 12 et 17 % ».

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