
Saintes, Libourne, Bayonne, Anglet, Vienne Condrieu, et en ce début avril Evian... la startup lyonnaise a déjà équipé une poignée de villes en France de ses cadenas connectés, pour un total de 400 vélos environ.
Le concept : des cadenas scellés sur des vélos proposés à la location par des collectivités locales et déverrouillables via une application digitale. Fredo s'adresse aux villes de 10 à 100.000 habitants, une cible qui n'a pas forcément les moyens d'investir dans les bornes des systèmes habituels de vélos en libre-service (Vélo'V à Lyon, Vélib' à Paris, Bicloo à Nantes par exemple). Les vélos cadenassés par Fredo sont récupérés et rendus sur les arceaux fixes déjà disponibles pour l'ensemble des cyclistes dans la plupart des villes. Sans investissement supplémentaire en génie civil donc.
« Notre solution s'adresse également aux flottes de vélos des entreprises. Nous avons par exemple équipé le technicentre SNCF de Rennes. Notre solution est très souple, elle peut permettre la gestion de vélos musculaires, de vélos électriques, de vélos cargos en fonction des besoins des collectivités locales et des entreprises », détaille Thomas Randolph, dirigeant et fondateur de l'entreprise. Les vélos sont soit achetés par la collectivité, soit loués à des partenaires de la start-up. Contrairement au modèle habituel des vélos en libre-service, Fredo ne perçoit pas de commission sur les recettes liées aux locations mais génère son chiffre d'affaires via la mise à disposition de ses cadenas et de la technologie afférente à leur gestion.
Objectif 1.000 vélos à la fin de l'année
« Notre solution permet d'accompagner le développement de la mobilité douce, y compris dans les petites villes », insiste l'entrepreneur qui rappelle que la moitié des trajets de moins de 5 km sont réalisés en voiture en France.
Sur le chemin de la décarbonation des transports initié par la plupart des collectivités locales, Fredo vise les 1.000 vélos équipés d'ici la fin de l'année (400.000 euros de chiffre d'affaires visés pour 2023). La jeune pousse emploie actuellement six collaborateurs et prévoit cinq recrutements dans les prochains mois. Elle avait été créée en 2021 dans le cadre de la cellule innovation de Groupama dont Thomas Randolph était salarié. Groupama Rhône-Alpes Auvergne est actionnaire à hauteur de 18%
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