Saint-Étienne  : vers la création d'une Manufacture du futur

Huit établissements d'enseignement supérieur et organismes du monde de l'industrie planchent sur la création d'une Manufacture du futur à Saint-Étienne. La première étape pourrait voir le jour d'ici à un an, sous la forme d'un accélérateur de transition industrielle. Objectif : accompagner 250 entreprises d'ici à cinq ans.
Les partenaires du projet vont déposer un dossier auprès du ministère de l'Industrie courant mars.

Il s'agit de la première étape du vaste projet de Manufacture du futur qui devrait voir le jour à Saint-Étienne (pour un investissement global de près de 20 millions d'euros).

Un collectif composé de huit établissements d'enseignement supérieur et d'organismes du monde industriel (Mines de Saint-Etienne, ISTP, Télécom Saint-Etienne, Sigma Clermont, 2MATech, Télécom Paris tech, UIMM, Cetim) travaille actuellement à la création d'un accélérateur de transition industrielle.

Transition industrielle, numérique et énergétique

Un dossier doit être déposé auprès du ministère de l'Industrie courant mars. Les partenaires du projet visent l'acquisition d'un espace de 600 m² au sein du Campus industriel stéphanois afin d'y implanter physiquement l'accélérateur de transition industrielle.

Cette première brique du projet Manufacture du futur représente à elle seule un investissement estimé à huit millions d'euros. Un tour de table rassemblant des fonds publics et privés reste à finaliser.

Le projet de Manufacture du futur a pour ambition d'accompagner 250 PME, PMI et ETI sur cinq ans, dans la réussite de leur transition industrielle, numérique et énergétique. Les partenaires entendent bien séduire des entreprises régionales, mais également nationales voire internationales.

"Rhône-Alpes Auvergne est la première région métallurgique de France », rappelle Daniel Roché, délégué général de l'UIMM Loire.

Un terreau fertile qui devrait apporter du grain à moudre à la Manufacture du futur.

Impression 3D métallique

L'accélérateur de transition industrielle sera orienté vers la transformation numérique des entreprises. L'une de ses spécialités sera la fabrication additive métallique, autrement dit l'impression de métal en 3D.

"Nous allons tenter de mettre en place une filière autour de la fabrication additive métallique qui constituera notre identité au niveau national", souligne Pascal Ray, directeur de l'École des mines de Saint-Étienne.

Derrière ce produit d'appel, on trouvera également des compétences en matière d'intégration de la chaîne numérique à une ligne de production mais aussi l'adaptation des lignes de fabrication en mode « plug & prod ».

La Manufacture du futur s'appuiera sur les plateformes spécialisées de chacun des établissements et organismes partenaires. Elle constituera un point d'entrée unique pour les entreprises et proposera des solutions en matière de formation (initiale et continue), de recherche et d'accompagnement en vue d'un transfert technologique. Ses ressources : 11 centres et laboratoires de recherche, 432 enseignants-chercheurs et 5 000 étudiants.

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