L'Ecole des mines de Saint-Etienne obtient trois bourses de haut niveau

Trois projets de recherche de l'Ecole des mines stéphanoise sont soutenus par l'Union européenne pour un montant global de 3,65 millions d'euros. Ils portent tous sur l'ingénierie de la santé.
L'Ecole des mines de Saint-Etienne investit beaucoup dans son Centre ingénierie santé.

Coup sur coup, l'Ecole des mines de Saint-Etienne vient de décrocher trois bourses européennes de haut niveau. Soit une enveloppe globale de 3,65 millions d'euros attribuée par l'Union européenne à travers le Conseil européen de la recherche (ERC). « Un fait sans précédent pour une école d'ingénieurs », souligne la direction de l'établissement.

Les prestigieuses bourses ERC sont délivrées au terme d'une première sélection sur dossier et d'une présentation orale face à un jury d'experts internationaux. « Au final, moins d'un dossier sur dix est retenu », note Christian Roux, directeur de la recherche de l'Ecole des mines. Cette année, les trois dossiers présentés par l'établissement stéphanois ont été distingués. Au total, une quarantaine de bourses ERC ont été attribuées en France pour cette session.

Centre ingénierie santé

Ces trois distinctions confortent le positionnement fort de l'école dans le domaine de la santé. En effet, deux des projets récompensés, Aartemis et Biolochanics, sont portés par le Centre ingénierie santé de l'école (CIS). Ils visent à développer des outils permettant la détection et le traitement des anévrismes de l'aorte, une maladie qui tue 30 000 personnes chaque année en Europe. Le troisième projet de recherche, baptisé Ionosense, est porté par le Centre microéléctronique de l'école à Gardanne (13). Il vise à suprimer les expérimentations sur les animaux en proposant un modèle in vitro. Ce dispositif avait été primé une première fois par l'ERC en 2010.

« Sans pour autant mettre de côté ses domaines de spécialité historiques (mécanique, matériaux, design...) l'Ecole des mines a beaucoup investi dans la santé, il y a une dynamique très forte », constate Christian Roux. A ce titre, l'établissement stéphanois sera bientôt la première école d'ingénieurs a implanter un centre de recherche sur le site d'un CHU. Au mois de juin, il installera son Centre ingénierie santé sur 3 500 m2 au cœur du futur Pôle santé stéphanois de l'hôpital Nord. Créé en 2004 avec une poignée de chercheurs, le CIS regroupe aujourd'hui une soixantaine de personnes, dont une vingtaine de permanents et de nombreux chercheurs sous contrat.

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