Grenoble : Cité lib' se prépare à lancer ses i-Roads

Par Elsa Martin  |   |  493  mots
70 véhicules électriques construits par Toyota seront disponibles le 1er octobre. Crédits : Elsa Martin
Le réseau d'auto-partage Cité lib' se branche avec le constructeur japonais Toyota. Le 1er octobre prochain, ce sont 70 véhicules électriques (35 i-Roads et 35 COMS) qui viendront alimenter le réseau grenoblois.

"Une première en Europe, et même à l'échelle du monde". C'est en ces mots que les différents partenaires décrivent l'arrivée des voitures électriques à Grenoble au sein du réseau d'auto-partage Cité lib'.

Grâce à un partenariat inédit, signé pour une durée de 3 ans entre le constructeur japonais Toyota, la filiale Sodetrel d'EDF, la ville de Grenoble et la communauté d'agglomération Grenoble-Alpes Métropole, ce nouveau réseau électrique surnommé "Ha :mo" (pour Harmonius développement") permettra aux Grenoblois de tester 70 nouveaux véhicules électriques. Fabriqués par le constructeur japonais Toyota, ces 35 i-Roads (2 places) et 35 COMS (comprenant un coffre) seront stationnées sur 27 stations couvrant l'ensemble du réseau de l'agglomération (Grenoble, Gières, Fontaine, la Tronche, Seyssinet) à compter du 1er octobre prochain.

120 bornes de recharge sur l'agglo

"Ces stations ont été installées auprès des points les plus fréquentés de l'agglomération, afin de se positionner en complément de l'offre des transports en commun. Elles seront intelligentes et connectées entre elles pour que les utilisateurs puissent géolocaliser les véhicules disponibles en temps réel", souligne Jean-Pierre Frémont, délégué à l'action régionale chez EDF. Le réseau comprendra 120 bornes de recharge, ainsi qu'une quarantaine de bornes destinées aux propriétaires de véhicules électriques.

"Le tarif fonctionnera comme « 3,2,1 partez » ! Soit 3€ pour le premier quart d'heure, 2 euros pour le second et 1 euro ensuite", annonce le président de Cité lib, Maxime Tassin. Un tarif préférentiel de 2 euros les 15 premières minutes et 1 euro ensuite sera disponible pour les abonnés des transports en commun. L'objectif ? Se placer en complément des autres modes de transports, pour assurer les déplacements du premier/dernier kilomètre.

Quel déploiement pour demain ?

Développées par le constructeur japonais Toyota, les i-Roads et COMS ont d'abord été testées à petite échelle au Japon en 2012 avant d'être mises en service à Grenoble. Le président du conseil d'administration de Toyota, Takeshi Uchiyamada a fait le déplacement pour une première présentation vendredi.

"Le transport urbain nous apportera une nouvelle source de croissance" pronostique t-il.

"Notre première expérience à Grenoble sera une première étape incontournable car nous devons savoir si ces voitures, qui offrent une solution de complément pour le premier et le dernier kilomètre, sont attendues par les citoyens"

Toyota entend d'ailleurs bien profiter de l'accueil des prochains Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo pour positionner ses petites voitures électriques. Pour le réseau Cité lib', qui s'est déployé de manière encore inégale sur 20 villes en Rhône-Alpes depuis sa création en 2005, l'arrivée des i-Roads et des COMS constitue également une occasion de renforcer sa présence et son maillage à l'échelle régionale. "Il a fallu du temps pour convaincre les grenoblois à l'auto-partage. Je pense que 3 ans n'est pas de trop", résume Maxime Tassin.