Le concept est simple : le "patient" s'installe sur une table de soin avec une télécommande qui lui permet de contrôler à distance l'intervention, tandis qu'un opérateur surveille le process.
"Le robot est capable d'adapter en temps réel sa trajectoire à la morphologie de chaque individu en scannant chaque corps. Dès le départ, puis tout au long de la séance qui dure en moyenne 10 minutes", explique Carole Eyssautier, la directrice générale de la jeune pousse lyonnaise.
Fondée en 2015 par la docteure en informatique et son époux, François, ingénieur robotique qui a fait ses armes dans l'automobile et l'aéronautique, associés à Stéphane Rollet, masseur kinésithérapeute, la startup était à l'origine orientée vers ses pairs.
"Les kinés étaient tous favorables à cette idée, mais c'est une profession qui n'est pas encore prête à investir massivement dans ce type de robot", analyse Carole Eyssautier.
Marché du bien-être
Fort de ce constat, l'entreprise de quatre salariés pivote sur le marché du bien-être en entreprise.
"Nous louons notre robot sous forme de prestation de services dans les entreprises. Nous recevons un écho favorable", estime la dirigeante.
Pour se développer, la jeune pousse, partie intégrante du cluster robotique et cobotique Coboteam, a choisi d'intégrer l'incubateur d'emlyonbusiness school. Elle vient également d'être retenue pour rejoindre le programme d'accélération du H7, le nouveau "lieu totem" de la french tech lyonnaise.
Autant d'éléments qui devraient permettre à ses fondateurs de compléter leur première levée de fonds de 220 000 euros (BPIFrance, Love money et prêt bancaire), pour "au moins la doubler d'ici la fin de l'année."
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