Le cluster Indura se lance dans 4 nouveaux projets innovants

Le cluster dédié à l'innovation et au développement durable dans les travaux publics Indura a lancé 4 projets structurants. Ils sont destinés à lever les fonds nécessaires pour soutenir le rayonnement de la filière régionale des infrastructures.
(Crédits : DR)

Le Cluster Indura (102 adhérents, 6 salariés, 550 000 € de budget) s'est engagé dans quatre nouvelles plateformes d'innovation, sans pour autant abandonner ses projets en cours, comme ceux déjà initiés, sur la question des routes intelligentes.

"Nous menons beaucoup de projets d'innovation sur les matières fondamentales. Notre rôle reste de structurer la recherche, en lien avec nos entreprises adhérentes, et de monter des projets pour récolter les financements nécessaires", rappelle Paul Galonnier, président du Cluster Indura depuis juin 2017.

Une première plateforme (I-Mast) sera centrée sur le développement de nouveaux matériaux pour les infrastructures et le génie civil, en lien avec la durabilité des ouvrages. Elle sera mise en œuvre en partenariat avec les pôles de compétitivité Techtera et Plastipolis.

En Isère, Indura, Inspira et Provademse-Insavalor travaillent sur Demaart, une plateforme destinée à accélérer l'innovation dans le traitement et la formulation d'écomatériaux. Elle devrait se concentrer sur Salaise-sur-Sanne en écho au potentiel de l'écosystème local. Une expérimentation qui pourrait répondre aux exigences de la loi transition énergétique pour le BTP, préconisant 70 % de recyclage des déchets du bâtiment.

Dans l'Ain, INDURA contribue à la création d'un technopôle consacré à la mutation de l'espace public (hébergement d'entreprises, offre de formation, site de démonstration, etc.) sur l'ancienne friche militaire des Fromentaux.

Le projet Acmutep pourrait bénéficier de la dynamique impulsée par la plateforme Transpolis et intervenir sur tous les aspects en lien avec les espaces publics, la voirie et la propreté.

Prévision des risques

Enfin, INDURA développe, en partenariat avec l'Université Grenoble Alpes et l'Université Savoie Mont-Blanc, un centre de compétences et de performance sur les risques naturels, gravitaires et sismiques. I-Risk pourrait ainsi répondre aux spécificités de la région.

"Nous sommes sur un territoire où 79 % des communes sont plus ou moins concernées par la question des risques. Nous pourrons cibler les ouvrages à étudier", poursuit le président.

L'ensemble de ces projets représentent 32 millions d'euros d'investissement en outils et en démonstrations. Ils seront lancés au fur et à mesure dans le courant de l'année 2018, en 2019 pour le projet Demaart.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.