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C'est une nouvelle étape importante dans le développement d'Amoéba. Après avoir levé plus de 26,7 millions d'euros et enclenché son processus industriel, la biotech qui "veut révolutionner le traitement biologique des eaux" s'est vue accorder par la Banque européenne d'investissement (BEI) une ligne de financement de 20 millions d'euros.
Le financement de la BEI est garanti par le Fonds Européen pour les Investissements Stratégiques (FEIS), bras armé du Plan d'Investissement pour l'Europe appelé plus communément plan Juncker. Cet argent frais devrait permettre à l'entreprise d'accélérer son processus industriel et de partir à la conquête de marchés internationaux.
"Ce prêt de la BEI marque l'engagement de l'Europe à soutenir son industrie et son innovation. En retour, Amoéba, industrie du futur, renforcera la compétitivité de l'Europe vis-à-vis d'autres territoires. Il serait difficile de faire émerger les leaders de demain sans cette phase cruciale d'investissement", a déclaré Fabrice Plasson, vendredi, lors de l'annonce de cet investissement.
Innovation de rupture
Dans son usine de Chassieu, en banlieue de Lyon, deux bioréacteurs de 500 litres, complétés par une unité de conditionnement, fabriquent jusqu'à 100 m3 par an de Biomeba, une amibe non génétiquement modifiée, prédateur naturel de légionelles, de bactéries pathogènes et d'amibes libres.
"Ce biocide biologique made in France ne présente aucune classe de danger pour l'homme et l'environnement. C'est une innovation de rupture écologique, la seule réellement efficace pour lutter contre les bactéries présentes dans l'eau comme la légionelle ou la listeria", soulignait Fabrice Plasson, le président d'Amoéba, dans nos colonnes.
Le marché mondial des biocides chimiques est estimé à 21 milliards d'euros. Pour accélérer la pénétration de ce marché, Amoéba a choisi de se concentrer sur le segment des tours aéro réfrigérantes (de grandes tours près des usines destinées à traiter les eaux usées), évalué à 1,7 milliard d'euros
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