Une nouvelle vitrine pour la startup Capsa

Par Acteurs de l'économie  |   |  336  mots
Exemple des réalisations de Capsa à Villeurbanne.
La startup industrielle lyonnaise Capsa, spécialisée dans la transformation de containers, continue son développement. Après la réalisation de résidences d'artistes aux Ateliers Frappaz à Villeurbanne, l'entreprise a monté plusieurs structures dans le cadre du Sirha.

La startup industrielle Capsa, spécialisée dans la transformation de containers, continue son développement. Dernièrement, elle s'est engagée dans un nouveau projet d'envergure : la création de logements afin de permettre l'accueil en résidence d'artistes, aux ateliers Frappaz de Villeurbanne, le Centre national des arts de la rue.

Un bureau d'études performant

Cette initiative, pilotée par la ville de Villeurbanne et dont le budget global s'élève à un million d'euros, associe, outre Capsa Containers, quatre autres entreprises rhônalpines, dont Tout bois et l'agence Z Architecture. 19 containers ont été installés : 7 logements d'environ 30 m², équipés de lits, de douches et de WC, ainsi qu'un foyer de 150 m² d'une hauteur de 5 mètres. "C'est certainement l'un de nos plus beaux et plus complexes projets", commente Félix Baezner, directeur commercial de la startup installée à Vénissieux.

Cette réalisation permet à l'entreprise de confirmer ses recherches dans la transformation de containers. "La technicité de la réalisation démontre que notre bureau d'études est de plus en plus performant",  estime-t-il. Les travaux auront duré huit mois, pour l'aménagement du terrain, et une semaine pour l'installation des containers sur le site villeurbannais.

Une présence remarquée au Sirha

Par ailleurs, Capsa renforce le développement de son activité événementielle. L'entreprise était présente sur le salon de la gastronomie du Sirha où elle a réalisé plusieurs stands, notamment pour Chapoutier, ainsi que la réalisation de la structure accueillant les Bocuses d'Or.

La startup  souhaite également se tourner vers les enjeux de demain. "Nous avons recruté deux nouvelles personnes dans notre bureau d'études. Le cahier des charges est simple. C'est une feuille blanche où il faut tout inventer. Il faut trouver les usages de demain des containers", envisage Felix Baezner.

En 2013, la société avait réalisé un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros, pour un résultat net de 100 000 euros.

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