KPMG : L’explosive « Affaire Chamak »

Le 25 septembre 2014, le Tribunal des Prud’hommes de Lyon doit trancher le lourd contentieux – 2 millions d’euros – qui met aux prises l’ancien directeur Rhône-Alpes et président du conseil de surveillance Alain Chamak, licencié en décembre 2012, et son employeur KPMG. L’affaire révèle chez KPMG une situation sociale, managériale, et de gouvernance contestée, qui traduit l’essoufflement du modèle.
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« Vous m'avez tué », profère-t-il, devant les magistrats, à l'endroit des responsables de son licenciement, les dirigeants de KPMG SA. A ce moment, peut-être l'ancien directeur Rhône-Alpes et président du conseil de surveillance Alain Chamak a-t-il en tête un chiffre, 18. C'est le nombre de séances de chimiothérapie qu'il a suivies depuis mai 2013, escortant les lourdes interventions chirurgicales destinées à juguler les complications du cancer du sang qui venait d'être diagnostiqué.

Affaibli mais vaillant

Un an plus tard, ce 15 mai 2014, dans l'obscure petite salle du Conseil des Prud'hommes de Lyon qui abrite le traitement de son « affaire », il demeure affaibli mais vaillant. « Quand je reçois ce patient (en juin 2013, Ndlr), il est sous le choc de l'annonce de la maladie et évoque à plusieurs reprises son licenciement. Il semble très marqué par cet événement qu'il considère comme l'une des causes de sa maladie », a attesté la psychologue de l'Hôpital Lyon Sud chargée de l'accompagner dans l'épreuve. Sans doute par pudeur, son avocat Marc Turquand d'Auzay et lui font preuve de retenue quant à cette possible consubstantialité. Pour celui qui confie s'extirper peu à peu de « l'enfer », le combat est ailleurs. Et protéiforme. Il est bien sûr financier, il est aussi d' « honneur » et de « dignité », afin de recomposer un visage, de reconstituer une réputation, de recouvrer une estime de lui-même que les conditions « profondément humiliantes et même inhumaines » de son éviction ont défigurés.

Evincé sur le champ

Au plan financier, l'enjeu est considérable, et peu fréquent dans les travées du tribunal. L'intéressé, rémunéré 525 365 euros bruts par an, réclame en effet un peu plus de... 2 millions d'euros. Et notamment 847 893,94 € nets au titre de l'indemnité pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse - les motifs portent sur « la mise en cause publique et déplacée de la direction, la tenue de propos orduriers et dénigrants à l'encontre du DRH et du président, la diffusion de rumeurs sur des faits mensongers mettant en cause la probité du cabinet » -, 300 000 € nets au titre du préjudice moral subi du fait des circonstances du licenciement, 464 850 € nets de dommages et intérêts pour indemniser la « perte d'une chance de percevoir la rente viagère résultant du régime de retraite », ou encore 354 976 € nets au titre de la perte du droit aux dividendes sur 5 années.

Mais ledit intéressé, alors âgé de 65 ans et « prié » le 19 novembre 2012 par le directeur des ressources humaines Pascal Collardey de quitter l'entreprise« sur le champ » - sans pouvoir inventorier ni récupérer ses affaires personnelles, dont une photo de son épouse décédée trois ans plus tôt, qui à ce jour demeurent sous séquestre au sein de l'établissement -, n'est pas non plus « n'importe qui ».

Culture politique

Plus de 39 ans au sein du même groupe KPMG (la SA française est un établissement indépendant, membre du conglomérat international) dont il fut le co-directeur Rhône-Alpes - Auvergne de 1999 à 2012, propriétaire de 8 000 actions et, au plan national, membre du Collège des directeurs et même président du conseil de surveillance - de 2008 à 2010, après en avoir été membre puis vice-président, il fut celui qui prit les rênes d'une direction régionale alors en défaillance économique chronique et qui, une dizaine d'années plus tard, produisait, avec 8 à 10 millions d'euros (pour un chiffre d'affaires de 50 à 60), le plus important résultat des directions en France. Il fut celui que distinguaient une grande modernité managériale, une logique de confiance, d'autonomisation et de responsabilisation des équipes, une approche singulière et empathique des chefs d'entreprise.

Chamak 2

Il fut aussi celui qui avait peu à peu « décroché » du cœur de métier, et un « joueur d'échecs », confient même ses proches, qui mit avec succès au service de ses grandes ambitions une science de la stratégie, une culture politique, une compréhension des rouages manipulatoires « qui ont peu d'égal », si ce n'est... chez ceux qui sont devenus ses adversaires. « Certes, j'ai apporté mon temps et mon énergie à KPMG, mais je n'ai pas vendu mon âme », considère l'intéressé.

Bruno Bonnell en soutien

Aux commandes de la prestigieuse enseigne d'expertise-comptable - commissariat aux comptes (900 salariés en Rhône-Alpes sur les 7 900 dénombrés dans l'Hexagone), il fut par ailleurs un acteur majeur du cénacle économique et financier régional, et, au-delà, du milieu décisionnel. La publication en 2006 de son livre Le capital humain (Editions Liaisons), son statut d'expert agréé auprès de la Cour d'Appel de Lyon, sa participation (de 2007 à 2013) aux comités de la Banque de France Rhône-Alpes, à la commission Finances de la CCI de Lyon, ou à celle du Medef national baptisée « Partage de la Valeur », l'illustrent.

En témoignent concomitamment sa réputation, au sein de sa corporation, mais aussi les références émanant de figures de l'aréopage institutionnel ou entrepreneurial du patronat - le désormais ex-président (Bernard Fontanel) et le directeur général (Jean-Louis Joly) du Medef Lyon-Rhône, l'ex-président (Philippe Grillot) et les vice-présidents (Philippe Guérand et Ronald Sanino) de la CCI de Lyon, François Gaudichet, ancien directeur de la Banque de France Rhône-Alpes, ou encore Bruno Bonnell, président d'EMLYON et de Robopolis, d'ailleurs présent sur les bancs du tribunal. Mais la décortication du dossier prud'homal et la dissection des origines du contentieux révèlent une réalité autrement plus embarrassante, même sulfureuse pour KPMG.

Et qui dépassent largement le « cas Chamak » qui n'en est que la cristallisation. Elles interrogent la situation « industrielle » de l'enseigne, le climat culturel, social et managérial, l'efficacité de la gouvernance, des comportements individuels suspects. Et, sous l'écorce, ont pour terreau une phénoménale escroquerie d'un montant de 7,6 millions d'euros.

« Guerre de frontières »

Selon nos informations, ce que les motifs de licenciement interprètent a pour décor un automne 2012 au cours duquel Alain Chamak fait part, auprès de ses coreligionnaires de KPMG France et en présence du directeur général Jacky Lintignat, de ses préoccupations. Lors d'une session, le 30 octobre, du CNMN (Comité national middle market) réunissant 16 des 26 directeurs associés qui le composent, il fait le constat, d'après lui partagé par « un certain nombre » de confrères, que le cabinet « ne s'inscrit plus dans une véritable dynamique de développement ».

Il stigmatise une organisation cédant à « la tentation du centralisme » et devenue une « mosaïque d'activités » fortement cloisonnées et terrain de luttes de pouvoir comme de « guerres de frontières », il regrette la cécité des équipes vis-à-vis du marché, il déplore la dégradation du climat par la faute de laquelle « l'excellence opérationnelle » décline, la productivité des équipes fléchit, mais aussi le nombre de collaborateurs atteints d'affections graves - des sources concordantes font état « d'au moins » une dizaine de pathologies de types burn out ou cancers dans la région Rhône-Alpes, Ndlr - progresse. Et il s'inquiète d'une perte substantielle de mandats depuis 2008 - RATP, RFF, Siemens, Areva, M6, CNP, Valéo, Radio France, TDF, Rexel, Rhodia, Icade, Technicolor, France 2 - que la conquête des enseignes La Poste et BPCE « n'a bien sûr pas compensée ».

Chamak 4

Selon le compte-rendu officiel de cette réunion - et dont il conteste la véracité -, Alain Chamak « s'interroge sur ceux qui s'accrochent au pouvoir depuis trop longtemps », s'insurge que le président du directoire Jean-Luc Decornoy n'ait « jamais participé au Comité », exhorte au remaniement en profondeur et au rajeunissement dudit directoire, dont le renouvellement est programmé 5 mois plus tard. Directoire particulièrement lorgné par les associés, puisque les émoluments de ses membres oscilleraient entre 1,5 et 2 millions d'euros par an.

Des résultats en berne

Officiellement réfuté, le délitement des résultats de KPMG SA peut pourtant difficilement être dénié ; si la (surprenante) non publication, au moment du bouclage de l'enquête, des comptes clôturés au 30 septembre 2013 ne permet pas de mesurer officiellement l'évolution de l'exercice 2012-2013, le rapport de gestion présenté le 17 décembre 2012 à l'Assemblée générale mixte pour la période achevée deux mois et demi plus tôt fait état d'un recul de 1,54 % du chiffre d'affaires (à 754,3 millions d'euros) et d'une chute de 55,7 % du résultat courant avant impôts (établi à 19,1 millions d'euros). Quant au dividende versé aux actionnaires, il épouse la courbe, puisqu'il passe de 7 € en 2011 (après avoir culminé à 10 € en 2008) à 4 €. Enfin, principales victimes : les salariés, qui se partagent une participation de 3,98 millions d'euros contre 10,47 l'année précédente.

Le 12 novembre 2012, dans un courrier électronique adressé à Jean-Luc Decornoy et à son successeur à la présidence du conseil de surveillance Bernard Cattenoz, Alain Chamak confirme ses craintes. Et fustige une « crise » polymorphe : « de sens, de stratégie, d'unité, de gouvernance, de leadership ». Sous sa plume, un réquisitoire factuel mais implacable, qu'il justifie par son attachement à un groupe pétri « de ressources considérables » mais insuffisamment cultivées. Il y vilipende pêle-mêle une logique d'immédiateté qui a étouffé le fonctionnement interne, des injonctions contradictoires et un sentiment d'impuissance grandissants, une communication « désordonnée » et la discordance des discours et des actes, l'enracinement d'« oppositions souterraines » qui infectent l'état d'esprit entre membres des deux instances de gouvernance (directoire et conseil de surveillance) « et parfois en leur sein ».

Indépendance contestée

Il questionne également la pertinence d'un processus de désignation des membres des deux instances qui « à ce jour privilégie l'héritage sous forme de transmission par cooptation impulsée par le président du directoire ». Directoire, enfin, qu'en droite ligne de son intervention le 30 octobre il appelle à refondre afin de ressusciter un sens et de revitaliser une stratégie qu'il juge défaillants et inadaptés « aux nouveaux défis ».

En clair, il déplore que les participants au conseil de surveillance, élus par l'Assemblée générale des associés et appelés à nommer les membres du directoire après audition concurrentielle des candidats, disposent de mandats d'une durée inférieure à celle de leurs alter ego du directoire (3 ans contre 4). Et ainsi ces derniers « pèseraient » sur l'indépendance de la désignation des futures recrues du conseil de surveillance. A la tête de ce dernier, il confie à des proches avoir subi l'épreuve du rapport de force déséquilibré, comme lorsqu'il s'oppose dans un premier temps puis, finalement isolé, cède à la détermination du président du directoire Jean-Luc Decornoy à accorder une « caution de plusieurs millions d'euros » à un cabinet d'avocats en grande difficulté et que KPMG, « nu » en matière juridique et fiscale depuis la scission d'avec Fidal en 2002, entreprend d'acquérir.

Réquisitoire « largement partagé »

Ce vaste et sévère réquisitoire, des associés concèdent qu'il était « très largement partagé ». Et d'ailleurs, l'érosion des chiffres le traduit. Chez KPMG SA, près de la moitié du résultat de l'exercice 2012-2013 pourrait être générée par le CICE (Crédit d'impôt compétitivité emploi). Sur la dernière décade, le chiffre d'affaires consolidé est passé globalement de 700 à 850 millions d'euros. Si l'on y retranche les fruits directs des opérations de croissance externe et les 2?% annuels de progression moyenne conjoncturelle, l'évolution endogène confine à la stagnation. « La rentabilité est en déclin structurel, le modèle des Big s'essouffle, résume un ancien associé du cabinet. La pesanteur et le coût de ces infrastructures, la guerre des tarifs, enfin les parts de marché que les organisations plus souples, plus réactives, plus entrepreneuriales conquièrent, l'interrogent en profondeur. Quel est son avenir ? ».

Chamak 3

Mais admonester un système dont on a profité pendant une quarantaine d'années interpelle. A quelles fins Alain Chamak a-t-il choisi ce moment et cette forme, sans concession, pour le proférer ? Afin de renverser un directoire à la tête duquel il s'imaginait achever sa carrière ? Au contraire parce que l'indignation accumulée était devenue insupportable et que, se sachant proche de la sortie, il voulait partir sur un coup d'éclat et provoquer un électrochoc salvateur pour ce groupe auquel il avait consacré toute son existence professionnelle et demeurait viscéralement attaché ? « C'est un mystère », observe-t-on dans son entourage. Lui, l'éminent politique, pouvait-il croire qu'après avoir disqualifié en ces termes le directoire et contesté sa légitimité il allait échapper à la sanction ?

Celle-ci, en tous cas, sera immédiate : deux jours plus tard, il reçoit une convocation à un entretien préalable fixé au 26 novembre, et est finalement « débarqué » - mis en disponibilité - dès le 19, trois jours avant la tenue du Collège des directeurs qui regroupe une quarantaine d'associés-dirigeants.

Decornoy en ligne de mire

Les regards convergent alors vers Jean-Luc Decornoy - qui, tout comme l'ensemble des dirigeants actuels sollicités, a catégoriquement refusé de répondre favorablement à nos demandes d'interview. Officiellement retraité selon la direction de la communication, en réalité vice-président Europe, Moyen-Orient et Afrique - responsabilité qu'il consent finalement, du bout des lèvres, « couvrir à mi-temps » -, postulait-il à une nouvelle participation au directoire que les prises de position d'Alain Chamak auraient pu contrarier ? Son « pouvoir » au sein de KPMG, cultivé dans l'accomplissement des plus hautes responsabilités durant de longues années, explique-t-il la peur qu'il semble exercer, même sur ses probables contempteurs qui soutiennent confidentiellement mais ne défendent pas officiellement Alain Chamak ?

Enfin, Jean-Luc Decornoy a-t-il souffert des rumeurs sur la supposée acquisition d'une résidence en Suisse que ledit Chamak est suspecté d'avoir fomentées ou diffusées au sein de l'encadrement - et dit avoir entendues dans l'entourage de l'intéressé ? Acteurs de l'économie apporte la preuve que ces rumeurs sont en réalité exactitude.

Chamak réintégré ?

Rendez-vous le 25 septembre, jour annoncé du verdict. L'auscultation du dossier et la fragilité de certaines pièces à convictions de la partie adverse - quelle est la valeur d'attestations de deux actuels dirigeants du groupe affirmant qu'Alain Chamak leur a tenus, lors de tête-à-tête sans témoins extérieurs, des propos considérés calomnieux ou injurieux ? Des échanges, verbaux entre coreligionnaires de même grade ou écrits et alors diffusés nominativement aux présidents des deux instances, constituent-ils une « campagne de déstabilisation » et une « mise en cause publique de la direction » ? - fournissent de solides arguments pour l'ancien directeur Rhône-Alpes. Le 9 avril dernier, la Cour d'Appel de Versailles prononçait la nullité du licenciement de Serge Peiffer, ancien directeur de la région Est - et condamnait KPMG à lui verser de lourdes indémnités.

Le Conseil des Prud'hommes de Lyon adoptera-t-il une même conclusion, voire même symboliquement condamnera-t-il KPMG SA à la réintégration d'Alain Chamak ?

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Commentaires 17
à écrit le 24/06/2015 à 11:16
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Effectivement, quel a été le verdict des prud'hommes concernant cette affaire?

le 05/10/2015 à 14:55
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Effectivement, il n'y a pas de trace d'une audience au tribunal des prud'hommes pour cette affaire. Un arrangement est il intervenu avant? c 'est possible. Par contre, se faire l"echo du traitement présumé du M. Chamak pour defendre une amitié ou aut...

à écrit le 13/01/2015 à 16:38
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Bonjour, En tant qu'ancienne employée de KPMG, je ne peux qu'affirmer la crualité avec laquelle les employés de leurs boîtes sont traités. Ils n'ont que les dollars qui tournent dans leurs yeux, rien d'autre, exploitent les employés, n'ont rien à ...

à écrit le 26/11/2014 à 19:38
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Bonsoir, Qu'en est-il du verdict concernant Mr Chamak ? Je pensais lire la suite dans vos colonnes ! Cordialement

à écrit le 17/08/2014 à 11:12
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pour connaître, en tant, qu'ancien client, KPMG, sa mentalité et ses méthodes, je ne suis pas étonné d'une telle affaire. ce que subit Mr Chamack est très dur et destructeur. Cependant, je suis étonné qu'en tant que dirigeant, apparemment conscient d...

à écrit le 15/07/2014 à 10:56
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pas surpris par l'attitudede jean luc decornoy

à écrit le 11/07/2014 à 11:12
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Ceux qui travaillent ou ont travaillé chez KPMG savent que le fond de cet article est vrai

à écrit le 01/07/2014 à 1:18
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Les écrits de Denis Lafay sont toujours marqués d'un parti pris évident qui rend leur lecture très désagréable, et jette le discrédit sur leur bien fondé. J'ignore si ce qui est écrit dans cet article est juste ou faux, mais il est évident que vous ...

le 03/07/2014 à 12:13
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Oui mais mes propos ont disparu du site !

à écrit le 30/06/2014 à 21:03
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Comme c'est bizarre, les réactions de ceux qui ne hurlent pas avec les loups pour soutenir vos soit-disant enquêtes de dénigrement systématique n'apparaissent plus parmi les commentaires..... Jusqu'où allez-vous aller dans l'abject?

à écrit le 30/06/2014 à 16:31
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Cela fait le 3eme article du meme journaliste sur KPMG en 3 jours, le premier parlait de l'affaire Chamak et d'une fraude de plusieurs millions d'euros lorsqu'il dirigeait sa region. La fraude est elle a l'origine du licenciemet? L'idependence du j...

à écrit le 30/06/2014 à 12:24
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"Coreligionnaire"... Quelle mouche a piqué le journaliste qui a rédigé l'article ? En quoi cela concerne-t-il l'affaire en question ?

à écrit le 30/06/2014 à 12:01
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Licencié parce qu'il a osé critiquer le management de son entreprise ? C'est ce que j'appelle du management féodal. En France, la caste dirigeante n'aime pas les têtes qui dépassent. Ce gars-là a eu le culot "d'ouvrir sa gueule", et il est viré sur l...

le 18/07/2014 à 10:38
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J'ai eu le même sort...

à écrit le 30/06/2014 à 11:26
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Comme vous aimez attiser la haine!

à écrit le 30/06/2014 à 10:26
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A plusieurs reprises, dans votre article, vous utilisez le mot " coreligionnaires" , ce n'est pas très clair, que vient faire la religion des acteurs cités dans cette histoire ?

le 30/06/2014 à 16:20
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Il faut le comprendre au sens figuré : les personnes partageant les mêmes idées, opinions, intérêts, etc.

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