
"Les populations des quartiers défavorisés sont celles qui souffrent le plus d'obésité et ce sont cependant celles qui montrent de nombreux préjugés sur l'alimentation bio : "Ce ne sont que des légumes, des petites quantités, leur goût n'est pas très bon, pas nourrissant." Marmite urbaine, en défendant une alimentation de qualité, veut faire ainsi tomber ces préjugés, car nous sommes confrontés à un vrai problème sanitaire", insiste Charlotte Vignal, bientôt 30 ans.
Pour sa Marmite Urbaine, Charlotte Vignal a choisi une structure associative pour jouer la carte de l'engagement et peaufiner son projet. Le volet marchand passe par la réalisation de plateaux-repas à base de produits frais, issus de l'agriculture locale et paysanne, pour des entreprises, des collectivités, etc. L'association, depuis sa cuisine professionnelle, livre 60 repas par semaine et vise les 100 repas.
Recettes et repas
La Marmite Urbaine se donne les moyens de ses ambitions sociales : des ateliers culinaires dans les quartiers. Ainsi, une fois par mois, au centre social et culturel Peyri, à Vaulx-en-Velin, elle réunit des enfants et des personnes âgées autour de recettes et d'un repas. Ils cueillent et confectionnent des produits dans un moment de partage.
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"Nous abordons aussi tout le cycle de production. C'est en quelque sorte de la cuisine et du jardin avec des potagers en ville. Afin que les populations voient le déroulement des saisons."
La Marmite Urbaine (20 bénévoles, six salariés) a planté son premier jardin de 30 m² au pied d'un immeuble à Vaulx-en-Velin. Et mijote à présent un potager de 1 000 m² sur un toit d'immeuble. Un concept de jardin urbain découvert au Canada.
"Nous espérons que ce projet pilote de maraîchage urbain sur les toits séduise. Toujours en préservant notre approche sociale."
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