
Pour André Gide, "la première condition du bonheur est que l'homme puisse trouver joie au travail". Pourtant, morosité conjoncturelle, précarité accrue et concurrence renforcée rendent le travail plus âpre et difficile. Hiérarchies peu agiles, rigidité des horaires de travail, défaut d'information... autant de facteurs qui nuisent à la performance individuelle et concourent à la frustration personnelle.
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Aussi peut-il sembler inepte de parler de bonheur au travail. Pourtant, de récentes études prouvent que le bien-être au travail peut avoir des implications non seulement sur la motivation et la créativité des salariés, mais aussi sur les performances économiques de l'entreprise.
Dès lors, des entreprises prônent un management innovant. La prise de décision efficace y incombe aux employés. D'autres pratiquent la flexibilité des horaires de travail. D'autres enfin fondent toute leur organisation sur le partage de l'information.
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En quoi le travail constitue-t-il un facteur d'épanouissement ? Le travail est-il un obstacle ou, au contraire, une condition du bonheur ? Surtout, quel est le rôle du manager dans la quête de bonheur de ses collaborateurs ? Quelle posture doit-il adopter, entre celle du leader, qui donne sens à l'action, et celle du coach, qui révèle les potentiels individuels ?
Pour en débattre :
- Anne-Sophie Panseri, présidente de Maviflex;
- Thierry Ménissier, professeur des Universités en philosophie.
Débats animés par Bernard Jacquand.
Retrouvez le compte-rendu des débats.
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