Révélé le 4 juillet dans un courrier interne, le projet de suppression de 345 emplois sur le site grenoblois de General Electric s'accélère.
La direction de GE Renewable Energy, filiale de General Electric, a fait parvenir aux organisations syndicales un "résumé des raisons économiques qui mènent à envisager une réorganisation de l'activité Hydra, une présentation des postes qui pourraient être impactés et un planning prévisionnel". Les syndicats ont donc deux semaines pour fournir leurs arguments, avant le prochain comité central d'entreprise (CCE) qui se tiendra le 19 juillet. La procédure de plan de sauvegarde sera enclenchée ce jour-là.
"Un planning minimum légal", selon les représentants syndicaux de ce site de 800 personnes, qui dénoncent une précipitation de la part de la direction.
"Préserver les emplois locaux"
Dans un courrier adressé au président de la République, Christophe Ferrari, président socialiste de Grenoble Alpes Métropole a "appelé à [son] implication personnelle" pour préserver un "fleuron du territoire grenoblois, qui célèbre cette année son centenaire".
Les élus du Rassemblement citoyen, écologiste et solidaire (RCES) de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont également réagi. Dans un communiqué, Andréa Kotarac rappelle que "l'État français est actionnaire d'Alstom. Il se doit de réagir et d'exiger que General Electric renonce à ces suppressions d'emplois. Il en va de l'intérêt général pour protéger notre savoir-faire industriel et préserver les emplois locaux."
Alors ministre de l'Economie, Emmanuel Macron avait autorisé le rachat par General Electric des activités Energie d'Alstom, incluant le site de Grenoble. L'industriel américain s'était alors engagé à ne pas supprimer d'emplois sur les sites français.
(avec AFP)
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