General Electric : 345 emplois menacés à Grenoble

Un courrier interne de General Electric, révélé par Le Parisien et Le Dauphiné Libéré, fait état de "difficultés majeures". Le groupe américain, qui avait racheté le site de Grenoble à Alstom Energie en novembre 2015, envisage maintenant d’y supprimer 345 emplois.

General Electric Hydro, filiale de GE France, envisage de supprimer 345 postes sur les 800 que compte son site de Grenoble, selon des sources salariales. Dans un courrier envoyé à ses équipes le 4 juillet, publié par Le Parisien et Le Dauphiné Libéré, le PDG de General Electric Hydro Yves Rannou fait état de "difficultés majeures".

"Avec l'organisation actuelle, nous ne sommes pas en mesure de mener à bien notre mission fondamentale, qui consiste à développer notre carnet de commandes, à augmenter notre chiffre d'affaires, à honorer correctement nos contrats et à rétablir notre rentabilité", écrit Yves Rannou. Des difficultés imputées à "une structure de coût excessivement élevée".

Le site de Grenoble, ex-branche Energie d'Alstom, a été racheté par General Electric en novembre 2015, une vente autorisée par Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie et de l'Industrie. Jeff Immelt, alors PDG démissionnaire de GE, a rencontré le président Macron à l'Elysée le 16 juin et lui a réaffirmé l'engagement de GE à créer 1000 emplois nets en France d'ici 2018, annonçait le site de General Electric.

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