Organisée à Lyon le 14 mai sous l'égide de Conférence des présidents d'université (CPU) et des Universités de Lyon et de Grenoble, l'étape régionale de l'événement Ma thèse en 180 secondes a couronné Chrystelle Armata. L'étudiante de l'Université Lyon 3 a devancé les quinze autres finalistes, comme elle doctorants, qui concourraient pour présenter leur thèse en trois minutes maximum.

Le jury, composé de cinq professionnels et amateurs des sciences, mais aussi le public ont récompensé le futur auteur de la thèse « Loyauté probatoire à l'épreuve des nouvelles technologies », sur la base des qualités de vulgarisation, de communication orale, de conviction… et de séduction.

Finale le 10 juin à Lyon

Et de séduction, l'ensemble des candidats devait en faire preuve pour capter l'attention de l'auditoire, comme, par exemple, sur « le rôle de l'interaction entre la protéine virale EBNA1 et le facteur cellulaire EBP3 dans le maintien de l'épisome virale du virus d'Epstein Barr » ou sur « le rôle d'une ATPase de type P4 dans l'homéostasie des glycérolipdes membranaires chez Arabidopsis thaliana »…

Cette manifestation, à laquelle Acteurs de l'économie était associé, connaîtra son dénouement le 10 juin, toujours à Lyon. Chrystelle Armata, qui n'hésita pas à étayer sa démarche par les politiques citadines de vidéo-surveillance, ou les écoutes téléphoniques des échanges entre Nicolas Sarkozy et son avocat, se mesurera alors aux vainqueurs des quinze autres régions concurrentes.