
EELV est victime d'une tentative de déstabilisation et de bordélisation menée par un petit quarteron de parlementaires avide de maroquins ministériels, ayant abandonné les fondamentaux de l'écologie politique sur l'autel de leurs propres ambitions.
Un scénario d'affaiblissement
Cette scénarisation de l'affaiblissement du mouvement écologiste à la veille d'un sommet crucial pour l'avenir de l'humanité avec la COP 21, pour tenter de répondre enfin à l'urgence climatique, est certainement téléguidée par le couple exécutif (François Hollande-Manuel Valls) qui se régalent à séquencer les départs d'untel ou d'une telle (à l'instar de ceux de François De Rugy, puis de Jean-Vincent Placé) à intervalle régulier, faisant miroiter aux uns aux autres quelques petites et hypothétiques récompenses (à qui une nomination au Conseil économique social et environnemental, à qui un poste de secrétaire d'Etat lors du prochain remaniement ministériel, à qui une mission ministérielle bidon...).
Retrouver le chemin de l'ouverture vers la société
Cela ne peut plus durer. La direction d'EELV doit siffler la fin de la récréation et retrouver le chemin de l'ouverture vers la société en mouvement qui a fait sa force au lancement d'Europe Ecologie avec Dany Cohn-Bendit.
Les Journées d'été des écologistes ont été polluées par les paroles de dissidents, déjà en marge du mouvement, et opposés à la sortie du gouvernement après tant de renoncements dans le domaine de l'écologie lors des deux premières années de mandat. Or, ces journées ont montré la diversité des combats écologistes, notre rôle de vigie pour remettre l'intérêt général au cœur des politiques publiques en luttant contre les lobbys et la corruption. La présence de Julian Assange en visioconférence témoigne de notre volonté à répondre aux désordres actuels et à ne pas nous résigner aux reniements des promesses électorales, et à l'inexorable montée du national-populisme.
Une dynamique citoyenne
Si EELV n'a pas aujourd'hui le vent en poupe médiatiquement, il existe une réelle dynamique citoyenne d'implication dans des projets écologiques de terrain. Dans les régions et sur l'ensemble des territoires des élus, des citoyens, des collectifs, à l'instar d'Alternatiba ou des Amap, inventent les chemins de la transition écologique permettant le développement de l'économie du lien et du partage, la réappropriation des Biens communs tels que l'eau, le maintien des terres fertiles, le développement des énergies renouvelables et des transports collectifs en passant par les programmes d'isolation thermique des bâtiments, la facilitation des circuits courts rapprochant producteurs et consommateurs...
J'invite Emma Cosse à reprendre l'idée des primaires ouvertes du peuple de l'écologie (qui doivent dépasser le cadre d'EELV et être organisées de façon collégiale avec l'ensemble des mouvements politiques et associatifs se situant dans le champ écologiste) de Pierre Rabhi à Nicolas Hulot et Corinne Lepage en passant par les animateurs d'Alternatiba, d'ONG de défense de l'environnement ou d'associations telles que FNE pour rassembler la famille écologiste aujourd'hui atomisée. Ces primaires devront définir la stratégie pour la séquence 2017 (présidentielle et législatives) et auront le mérite de minorer la parole individuelle de parlementaires ayant sacrifié leurs convictions écologistes, appâtés par les artifices du pouvoir.
Un pacte du "Vivre Mieux"
Il est temps de co-élaborer un pacte de l'espoir et du « Vivre Mieux » et d'en finir avec cette 5eme République obsolète et sa dérive oligarchique tout en rompant avec l'ordre néolibéral et productiviste qui asphyxie le peuple et notre environnement.
Puisse l'écologie politique retrouver le chemin de la créativité, du dialogue, des passerelles entre ceux qui agissent pour la mutation écologique dans les institutions et ceux qui participent à irriguer le paradigme écologiste dans la société. L'écologie doit remarcher sur ses deux jambes : l'émergence citoyenne et l'invention de nouvelles politiques publiques de long terme. Il y a urgence !
La planète n'a pas besoin de l'homme pour se sauver (elle a su se sauver toute seule de cataclysmes beaucoup plus important que ceux provoqués par l'homme: volcans astéroïde etc.) L'Ecologie doit d'abord s'occuper de sauver l'humanité c'est déjà une vaste tâche!
C est tout à fait ça.
Les 4 vertus cardinales qui occupaient les esprits de tant de grands penseurs antiques, accaparées et mises en boite dans un grand fast food au logo verdâtre : comme la science infuse, cela ne pouvait pas durer.
La prudence n' appartient pas a un seul parti.
comme du bon vieux temps des pays ' gauche plurielle reenchantee' !!!!!!
au moins, sous staline, on savait vivre, pas vrai?
allez, on se relit docteur jivago, et on se met au travail
On n'en peut plus de ces nuls néo trotzko verts et autres !
Qui nous imposent leur idéologie, sans aucune idée de ce qu'est la vraie vie et l'industrie, celle qui essaye de maintenir vos revenus et un certain confort !
Pourquoi ne vont ils pas lutter contre la surpopulation mondiale, premier facteur de CO2 , là ou il le faut !
Sans oublier leurs jolis foulards et autres écharpes, un uniforme qui les aidera certainement à porter le bonne parole là ou ça pourrait servir !
Evidemment c'est plus dangereux ... que de siéger dans des parlements ou des commissions, surpeuplés eux aussi !
La morale à 8-10 000 € par mois et la retraite assurée en qq années, qui dit mieux ??