Jean-Louis Gagnaire écrit à Axelle Lemaire

Quatre métropoles de la région sont en course pour l'obtention du label French Tech. Une situation qui ne satisfait pas Jean Louis Gagnaire, vice-président de la Région Rhône-Alpes, en charge du développement économique. Il l'a fait savoir dans un courrier incisif adressé à Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat à l'économie du numérique.
(Crédits : DR)

Dans son courrier en date du mardi 14 octobre adressé à Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat en charge de l'économie numérique, Jean-Louis Gagnaire, vice-président de la Région Rhône-Alpes, en charge du développement économique est très critique vis-à-vis de l'appel à projets French Tech, lancé par le ministère du Redressement productif, en novembre 2013.

"Je crains que ni le processus de labellisation lui-même ni le calendrier qui débutera cet autonome ne permettent de trouver toutes les combinaisons gagnantes possibles dans un domaine où la France doit reprendre toute sa place."

L'élu Ligérien qui milite pour des "croisements, fertilisations et complémentarités" entre les territoires et les acteurs reproche avec ce label de favoriser "la compétition entre les métropoles et les territoires rhônalpins" et non leur "émulation".

"Le choix de l'appel à projets national est de nature à relancer la dichotomie entre Grenoble et Lyon, et entre les métropoles et les autres territoires alors que nous avions réussi, depuis plusieurs années, à réduire les barrières politiques et administratives."

Pas de financement de la Région ?

Dans notre édition d'octobre d'Acteurs de l'économie-La Tribune, Jean-Louis Gagnaire exprimait déjà ses craintes et interrogations menaçant que la Région ne participera pas au financement s'il n'y avait pas de "candidature commune". Avec ce courrier, il l'exprime clairement à la ministre.

"Nous n'altérerons pas à une stratégie gagnante développée depuis une décennie si la labellisation de l'Etat ne prenait pas en compte l'ensemble des quatre projets [Lyon, Annecy, Saint-Etienne, Grenoble, NDLR] rhônalpins dans le cadre de l'écosystème "French Tech Rhône-Alpes". C'est la condition pour que l'engagement de la Région soit au rendez-vous, notamment avec la participation au financement des actions et investissements issus des différents projets."

Avec cette missive, l'élu espère être entendu au plus haut niveau l'Etat, qu'en sera-t-il dans les métropoles, premières à se lancer en solo, dans la course à la labellisation ?

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Commentaire 1
à écrit le 16/10/2014 à 10:52
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non pas "quand sera-t-il" mais "qu'en sera-t-il"

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