Handicap : un business comme les autres ?

Le handicap est un marché économique. Dans la société française moderne, l'affirmer est périlleux, tant le sujet de l'argent est encore difficilement acceptable lorsqu'il implique des personnes en situation de handicap. Pourtant, les mentalités évoluent et tendent à prouver le contraire. À condition que les aspects humains ne soient pas dévolus au seul profit. Enquête sur un sujet sensible, alors que se tient à Lyon, du 7 au 9 juin, le salon Handica.

Ils étaient tous là. Associations, entreprises adaptées, experts : presque tous les grands acteurs du monde du handicap avaient répondu présents pour participer à la seconde édition du salon Handicap, emploi et achats responsables, organisé à Paris, le 27 mars. Un événement "couvrant à la fois la sensibilisation, l'emploi et le parcours professionnel, les achats responsables et l'optimisation des contributions des entreprises afin d'accroître l'employabilité des personnes en situation de handicap et le recours au secteur protégé et adapté". Une place de marché sur laquelle exposaient 120 entreprises adaptées (EA) et établissements ou services d'aide par le travail (Esat), entre autres, afin d' "apporter des réponses aux 3 000 visiteurs responsables d'achats, managers ou RH d'entreprises sur leurs idées reçues concernant le handicap", souligne Xavier Kergall, directeur général du pôle salons et services du groupe Les Échos, organisateur de la manifestation. Des entreprises qui, pour beaucoup, méconnaissent et s'interrogent encore sur le handicap en leur sein, à la fois effrayées par les contraintes supposées qu'elles pourraient induire, et mues néanmoins - pour certaines - par une volonté de structurer leur politique RSE dans une réelle démarche d'engagement, s'évitant dans le même temps de s'acquitter de la contribution Agefiph.

Depuis la loi du 10 juillet 1987, renforcée par la loi handicap du 11 février 2005, les établissements de 20 salariés et plus ont en effet l'obligation d'embaucher au moins 6 % de personnes handicapées. Si elles ne respectent pas cette disposition, elles sont redevables d'une contribution auprès de l'Association nationale pour la gestion du fonds d'insertion professionnelle des handicapés (Agefiph). Et pour s'en prémunir, elles peuvent choisir une autre option : faire appel à des entreprises spécialisées pour effectuer de la sous-traitance, par exemple.

Démystifier

L'objectif du salon Handicap est de démystifier et sensibiliser le plus grand nombre à cette très large question et d'y apporter des réponses, ainsi que de donner une visibilité aux travailleurs de ce milieu, qui en ont peu, en temps normal. Toutefois, et derrière l'empathie que peut susciter le débat auprès de chacun, le salon est avant tout un rendez-vous d'affaires. "Un lieu d'opportunités économique, sociale et managériale", préfère souligner Xavier Kergall. Dès lors, le handicap peut-il être considéré comme un marché, à l'image de celui des seniors, de l'habillement ou de l'automobile ? La question soulève le débat tant il est difficile d'obtenir une réponse unanime. Car le terme "handicap" porte une connotation que d'aucuns voudraient cacher. Est-il acceptable et tolérable, en 2017, de parler d'argent, de business ou de profitabilité lorsque celui-ci a pour sujet le handicap ?

Pour la société civile, une large part du monde associatif et de nombreuses personnes handicapées, il est encore difficilement concevable, voire politiquement incorrect, de le considérer comme un marché traditionnel : peut-on décemment gagner de l'argent sur le dos d'hommes et de femmes ? Sportif ayant participé cinq fois aux Jeux paralympiques et vice-président de l'Agence de l'éducation par le sport, Ryadh Sallem admet "qu'il n'est pas évident de parler d'argent quand vous subissez un accident et que vous êtes vulnérable. La douleur est une réalité". Pour une partie des personnes handicapées, des professionnels et représentants d'associations, présenter le handicap comme tel serait pourtant "enfin" le signe qu'il n'est plus perçu comme "un boulet que traîne la société" depuis toujours, mais comme un caractère parfaitement inclusif.

"La personne en situation de handicap (80 % des 12 millions de personnes handicapées ont un handicap qui ne se voit pas, NDLR) ne veut pas dépendre que de subventions, de charité et d'empathie. Elle veut être pleinement intégrée dans une société inclusive, souligne Prosper Teboul, directeur général de l'Association des paralysés de France (employant 14 200 salariés et disposant d'un budget de 770 millions d'euros, NDLR). Je suis donc ravi que le handicap soit pensé comme un marché, source d'opportunités, dont certains peuvent, il est vrai, tirer un profit. S'ils répondent à un besoin et prennent en compte la dimension humaine, cela ne m'ennuie pas. Enfin, le handicap ne sera plus seulement considéré comme un coût."

Prosper Teboul

Prosper Teboul.

Car c'est encore bien l'image dont il souffre. La preuve avec le ministère de la Santé, qui ne peut fournir à Acteurs de l'économie-La Tribune que l'étude portant sur les dépenses publiques en faveur du handicap au titre clair : "Les dépenses en faveur des personnes handicapées ont progressé de 13,5 milliards d'euros de 2005 à 2014". Rien en revanche sur son poids économique.

"Il a toujours été considéré comme une fragilité, comme étant de la charité, de l'aide, de l'empathie, de la compassion. Le handicap n'a jamais eu de valeur positive dans la société et, je crois, n'en aura jamais, analyse Jean-Baptiste Hibon, psychosociologue et conférencier, atteint depuis la naissance d'infirmité motrice cérébrale. Lui associer le mot business, pour de nombreuses personnes cela n'est pas acceptable. Pourtant c'est bien comme cela que son image peut évoluer, dès lors évidemment que l'on répond à un besoin."

Et si la définition était une question de nuance ? Le seul terme "marché" relève d'un champ lexical aussi positif que négatif lorsqu'il s'agit de parler de maladies. Lui associer celui du "handicap" ferait donc désordre. Pourtant, en y ajoutant le volet social, et surtout humain, il peut prendre un tout autre sens. Ryadh Sallem se veut tout de même prudent et reste clairvoyant :

"Tout ne peut être vendu et généralisé. Le handicap n'est pas une économie comme les autres. Il existe des marchés à l'intérieur du handicap qui répondent à des besoins, avec cette dimension sociale en plus, mais certains handicaps auront toujours besoin de protection publique et de subventions."

Problème de définition

Très peu d'études et de travaux ont été conduits sur cette dimension économique, sur ce que le handicap génère et rapporte. Les économistes et instituts s'intéressent de loin à cette question et aucun document - sauf sur des segments définis, comme le chômage chez les personnes handicapées, le poids des Esat, les dépenses publiques, etc. - ne permet de fournir de données précises sur "l'économie du handicap". La recherche porte principalement sur le recensement des personnes touchées par un handicap, les pathologies, l'amélioration de l'accompagnement sur le plan médical, social, thérapeutique, sur l'amélioration de la vie quotidienne, etc.

Nathalie Pelletier-Fleury, médecin, économiste et directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), en donne deux raisons :

"Il faut sans doute qu'il soit sensibilisé par un proche pour qu'un chercheur s'y intéresse davantage, mais je pense surtout que la catégorie du "handicap" est difficile à délimiter pour obtenir une photographie économique."

Contrairement aux seniors, par exemple, et à la fameuse silver économie qui devrait générer, selon le Credoc, 130 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020 et, donc, représenter une source d'opportunités pour les entreprises, classer le handicap dans une catégorie s'avérerait caduc tant il recouvre de situations et de réalités. Avancer des chiffres globaux n'aurait, aux yeux de certains acteurs associatifs, aucun sens. Puisqu'elle englobe toutes les formes de handicaps - visibles ou non, plus ou moins invalidantes -, les EA ou Esat, les startups innovantes, les fournisseurs de matériels, de technologie, les établissements spécialisés, l'emploi des handicapés, le poids des associations, de la recherche, etc. Il faut remonter au 20 janvier 2005, soit quelques jours après l'entrée en vigueur de la loi du 1er janvier, pour que cette question soit le thème central d'un colloque baptisé "Économie du handicap". "L'économie du handicap est à la fois mal connue et mal documentée en France et se réduit souvent à une comptabilité des dépenses consacrées aux personnes en situation de handicap, contrairement aux pays anglo-saxons dans lesquels les 'disability studies' (mouvement prônant l'étude du handicap dans son contexte social, politique et culturel, NDLR) sont très développées", résumait la présentation de l'événement organisé par Annie Triomphe, alors directrice de recherches à l'Inserm et spécialiste de l'économie des politiques sociales en direction des personnes handicapées.

Ryadh Sallem

Ryadh Sallem, sportif ayant participé cinq fois aux Jeux paralympiques et vice-président de l'Agence de l'éducation par le sport.

Dix ans plus tard, la chercheure estime que trop peu d'éléments permettent de fournir de nouvelles données : "C'est encore plus sous-documenté qu'à l'époque. La question est toujours réduite au budget social." En 2003, Annie Triomphe avait écrit un article, publié sur le site handicap.fr, dans lequel elle appelait à "cesser de parler du 'poids' financier des personnes handicapées et de leur 'prise en charge' : celles-ci sont des acteurs économiques à part entière et source de vraie 'richesse' pour l'économie nationale ". Une position qui avait nourri la critique. Quinze ans plus tard, et si cela suscite le débat, les mentalités évoluent et semblent néanmoins plus ouvertes.

Un vrai changement

"En France, nous avons encore du mal à associer les deux mots, comme ce pouvait être le cas pour l'économie sociale et solidaire à ses débuts, mais on va enfin de l'avant", reconnaît Romain Truchi, chargé de mission au sein de la chambre régionale d'économie sociale et solidaire d'Auvergne-Rhône-Alpes. Ne pas vouloir parler d'économie du handicap, serait donc une question de culture, comme parler d'argent en société. C'est ce que soutient également Prosper Teboul, qui note cependant un vrai changement des regards et des discours, qui y portent un intérêt de plus en plus grand. Ryadh Sallem prévient néanmoins : "Il faut simplement de l'équité et savoir construire ensemble, avec les différences, en trouvant le juste équilibre et non pas en voulant toujours tout généraliser. Ce serait une erreur de dire que nous sommes comme tout le monde", tempère celui qui est également fondateur de CAPSAAA (Cap sport art aventure amitié) et fellow Ashoka.

"Alors que la société française a caché durant des années ses minorités, si le handicap devient un objet de marketing, je me dis que la société ne l'estime plus comme un frein, mais comme un objet de reconnaissance", analyse pour sa part Yann Echinard, maître de conférences en sciences économiques à Sciences-Po Grenoble. Pour lui, il faut voir une évolution des mentalités à la fois dans le rôle qu'exercent les médias ou le sport notamment, mais aussi par le lien avec le vieillissement de la population. "Bien plus qu'un phénomène, cela transforme la relation au handicap", soutient-il.

L'évolution de sa perception serait donc en marche, poussée par un autre volet qui bouleverse des pans entiers de la société, celui du numérique. Depuis 10 ans, il a ainsi complètement revu les processus d'innovation et s'est immergé dans l'ensemble des secteurs d'activités, obligeant les acteurs à réfléchir à de nouvelles stratégies. Pour le handicap, il a constitué un point d'orgue, ouvrant le champ des possibles et cela à tous les niveaux, en particulier sur l'innovation et l'emploi.

Secteur porteur et innovant

Si les entreprises ont toujours innové en faveur des personnes en situation de handicap, développant des matériels à la pointe, et parfois rendus accessibles à tous comme la télécommande - qui fut d'abord développée pour les personnes handicapées -, l'innovation bousculera les codes faisant naître aussi une multitude de startups, créées pour répondre à des besoins en développant des applications, objets connectés, logiciels, etc. Engagées aussi dans une démarche d'économie sociale et solidaire.

L'innovation se révèle donc un enjeu majeur pour le handicap, si bien que durant le salon Handicap à Paris, une vingtaine de startups étaient présentes pour la première fois sur un village dédié. "L'innovation par un produit ou un service apporte une réponse à la contrainte", souligne Jean-Baptiste Hibon. Avec A Blind legend, le studio lyonnais Dowino a ainsi voulu proposer un jeu vidéo disponible pour les personnes malvoyantes, mais pas seulement, puisqu'il est accessible à tous. "Pour des raisons de marché et de coûts, nous n'avons pas souhaité nous concentrer sur une niche, précise Pierre-Alain Gagne, son fondateur. Le rendre jouable pour tous : des personnes déficientes visuelles, exclues habituellement du marché des jeux vidéo, aux personnes valides, c'est être le plus inclusif possible." Et ce fut un succès puisque 850 000 téléchargements ont été enregistrés. Se définissant comme socialement responsable, Dowino considère la personne handicapée "comme n'importe quel consommateur, pour qui nous développons des produits correspondant à des besoins", et continue de concevoir des projets pour l'intérêt général, mais toujours avec un modèle économique viable.

Innovation handicap

"L'innovation par un produit ou un service apporte une réponse à la contrainte", souligne Jean-Baptiste Hibon. Crédits : Laurent Cerino/ADE.

Le handicap est-il aujourd'hui davantage perçu comme un secteur porteur et innovant ? "Il faut le voir comme un levier", affirme Yann Echinard. L'an dernier, bpifrance lançait le premier appel à projets Piave (Projets industriels d'avenir) avec le "concours handicap et innovation : autonomie à tous les âges de la vie et conception universelle", à la demande du ministère de la Santé. Son objectif visait à soutenir des PME dans leur développement de produits, services et solutions innovantes répondant aux besoins spécifiques des personnes en situation de handicap. Sur les 31 dossiers déposés, neuf projets ont été lauréats avec 1,3 million d'euros d'aide en subventions à se partager. Si l'initiative reste un épiphénomène - le handicap ne bénéficie pas des mêmes programmes que la silver économie - et si d'autres concours existent soutenus par des fondations, celle-ci lui donne une dimension nationale et pourrait institutionnaliser le soutien à l'innovation en matière de handicap. Toutefois aucune étude prospective ne donne de chiffres. La prudence sûrement.

Mais le numérique ne se résume pas seulement aux produits ni aux aides techniques. Il aura permis également de donner les moyens aux personnes handicapées de pouvoir travailler, d'accéder à des emplois au sein d'entreprises qui ne les auraient pas créés auparavant, ou encore de donner l'occasion à plus de 70 000 personnes de créer leur entreprise.

Adaptabilité

Avec Handishare, Patricia Gros-Micol est une patronne heureuse. Personnellement confrontée au handicap, elle a créé son entreprise adaptée en 2011 (régie par le Code du travail - contrairement aux Esat, soumis au Code de la famille et de la santé, NDLR), spécialisée dans la sous-traitance ou la prestation de service à la fois sur le plan des ressources humaines, de la gestion de relation clients ou encore de la comptabilité. Le numérique a ainsi clairement permis son développement puisque l'ensemble de ses 21 salariés est en situation de handicap. Ce qui n'enlève rien à la finalité de la société, qui doit fournir un service comme n'importe quelle autre entreprise "avec sa notion de marché et de concurrence", souligne-t-elle. Seul le fonctionnement est différent.

"Cela demande une adaptation permanente, car nous jonglons avec les maladies, mais nous demandons avant tout à nos salariés un professionnalisme comme il leur serait demandé ailleurs, précise Patricia Gros-Micol. Et parfois, certains ne sont pas compétents. La bienveillance ne peut être infinie."

Une philosophie qui fait la force de cette PME de la banlieue lyonnaise qui réalise près de 600 000 euros de chiffre d'affaires, et qui permet à sa fondatrice de sensibiliser davantage ses clients qui viennent désormais pour la "qualité du travail fourni plutôt que pour bénéficier d'une réduction de charges, comme c'était le cas au début. Mais le chemin est long et nous demande d'être davantage qualitatif, car les a priori perdurent".

En France, elles sont plus de 2 000 entreprises du secteur adapté et protégé (EA et Esat), employant près de 150 000 personnes en situation de handicap, dont 44 % réalisent un chiffre d'affaires supérieur à un million d'euros. L'Association des paralysés de France en gère, via une structure dédiée, 54 en France et réalise 80 millions d'euros de chiffre d'affaires, avec 3 800 employés en situation de handicap sur 4 200. Un secteur en plein essor, puisque depuis 2015, APF Entreprises a connu une croissance de 17 % et a développé une vraie politique commerciale afin d'aller chercher des clients tels qu'Alstom, Air France ou Safran. Et il n'est pas question de pratiquer des prix moins élevés au prétexte que les tâches sont réalisées par des handicapés. "Nous ne faisons pas de dumping et ne casserons jamais les prix", prévient Prosper Teboul, qui note que la motivation des entreprises ne porte plus seulement sur leurs obligations en faveur du handicap, mais entre dans une réelle démarche de qualité. De plus, ces établissements, implantés localement, participent aussi au dynamisme d'un territoire.

Mais embaucher un travailleur handicapé dans son entreprise est encore une autre étape. Le taux de chômage reste relativement important (21 %) au sein de cette population. "Nous devons lever les freins surtout auprès des petites entreprises, reconnaît Daniel Dias, délégué régional de l'Agefiph. Parfois cela demande un simple aménagement du poste de travail." Et employer une personne handicapée bénéficierait à l'ensemble des salariés, créant une cohésion plus importante en son sein, jusqu'à revoir la politique de management. Mais Nathalie Pelletier-Fleury veut rester lucide : "Je ne souhaite pas faire de généralités, mais j'ai du mal à croire que les entrepreneurs soient altruistes. En auraient-ils fait de même si la loi n'avait pas été promulguée ? »

S'ils ressentent un changement de regard de la part des partenaires publics comme privés, les acteurs doivent néanmoins poursuivre la sensibilisation, la dédramatisation, et démontrer la valeur du travail des personnes en situation de handicap et promouvoir le profit qu'ils génèrent, comme tout collaborateur - bien que certains ne pourront, en raison de leur handicap, jamais accéder à l'emploi. Le chemin est tortueux, mais les résultats démontrés.

Recherche de profits

Comme tout secteur où les financements de l'État abondent et qui peut s'annoncer lucratif et porteur, le handicap attire des entrepreneurs plus intéressés par l'appât du gain que par la valeur sociale. "Avec la loi de 2005, de nombreux cabinets se sont lancés afin de conseiller les entreprises dans l'embauche de travailleurs handicapés. Ils en ont profité", souligne Jean-Baptiste Hibon. "Tout comme certains EA ou Esat créés pour faire du business pur, qui ont préféré développer l'activité et les recettes plutôt que de mener une politique responsable et performante vis-à-vis de leurs salariés", affirme Patricia Gros-Micol. Certains n'y voient pas d'inconvénient tant que le besoin est comblé et bénéficie aux personnes handicapées, mais restent prudents sur une dimension mal acceptée.

"Handicap et rentabilité ne sont pas antinomiques et doivent être assumés, mais on ne pourra jamais mettre au même niveau le marché des voitures avec celui des handicapés", soutient Daniel Dias.

Mais si cela conduit à des agissements plus ou moins contestables il est vrai, n'est-ce pas là le résultat, comme souhaité par d'aucuns, que le handicap puisse être considéré comme un secteur économique et donc un sujet pleinement intégré à la société, avec ses effets positifs et ses effets pervers ?

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Commentaire 1
à écrit le 29/10/2017 à 20:58
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