Article publié le 1er mars à 13 h 30 et mis à jour le 2 mars
Sillia VL, premier fabricant français de modules photovoltaïques, a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon, ce mercredi. La juridiction a fixé au 12 avril prochain l'audience qui examinera les offres qui auront été déposées par d'éventuels candidats. Robert-Louis Meynet a été nommé administrateur judiciaire pour gérer ce dossier. Sillia VL emploie 130 salariés à Vénissieux et 47 à Lannion, dans les Côtes d'Armor.
Clause sociale
Sillia VL, PME d'origine bretonne, a repris en juin 2014 l'activité de l'unité d'assemblage de panneaux solaires, flambant neuve, de l'équipementier Bosch de Vénissieux. Un protocole d'accord, signé au moment de ce transfert, garantit aux anciens salariés de la firme allemande (127 des 130) les mêmes indemnités que celles versées aux collaborateurs en cas de PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi). Cette clause sociale prévue pour trois ans arrivera à échéance le 17 juin 2017. Combien souhaiteront partir avec cette prime au-delà de la trentaine de personnes pouvant entrer dans un dispositif de pré-retraite ?
Pas de filet pour Lannion
Ce filet financier n'existe pas pour le personnel de l'usine Lannion.
« Il nous faut un repreneur car pour nous la priorité va à la sauvegarde des emplois", clament les représentants syndicaux du site breton. "A Vénissieux cela passe par la case Bosch qui a créé cette situation. Il y a évidemment certains points de désaccord entre nous mais notre but n'est pas de nous faire la guerre".
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